Cinéma et concurrence : erratum
Dans une série de billets commençant par celui-ci, j'avais exprimé le soupçon que le rapport « Cinéma et concurrence » avait été retouché en interne après sa remise par les signataires. Je viens d'apprendre de source sûre que ce n'est absolument pas le cas. Je présente donc ici mes plus plates excuses aux trois co-signataires, Anne Perrot, Célia Vérot et Jean-Pierre Leclerc pour avoir émis cet avis très à la légère.
Je voudrais qu'il soit bien clair que je n'ai jamais mis en doute l'intégrité d'aucun des co-signataires. J'imaginais, sans doute assez naïvement, qu'il n'était pas exceptionnel qu'un rapport, surtout rédigé sur un domaine dont on connait la sensibilité, puisse être retouché après son dépôt, sans qu'on demande leur avis à ses rédacteurs, voire sans qu'ils aient la possibilité de revenir sur les changements effectués. Ce n'est manifestement pas le cas, en tous cas pas dans le cas de ce rapport. Mon soupçon était donc infondé, mea culpa.
En fait, il apparaît que les sauts de style et de type d'argumentaire que j'ai relevés procèdent de la nécessité de faire cohabiter dans un format nécessairement limités des messages importants issus des différents domaines de compétences des trois rédacteurs, et non d'interventions ex post. Voilà qui m'apprendra à être plus prudent dans mon analyse de documents de ce type.
Par ailleurs, j'ai appris que le rapport en question ne représentait que la partie émergée d'un travail considérable de mise en relation et de dialogue avec les intervenants du milieu concerné. Par nécessité, tout cela n'apparaît pas dans le rapport, et constitue un pan important (et difficile) de l'action des trois personnes mandatées. J'espère que leur effort pédagogique aura porté quelque fruit.
À nouveau, je prie les rédacteurs du rapport d'accepter mes excuses pleines et entières.
Publié le vendredi, septembre 26 2008, par Mathieu P. dans la catégorie : Notes de lecture - Lien permanent