Notes d'un économiste - Commentaires2021-05-21T15:18:09+02:00Mathieu Peronaurn:md5:939382452da12601e54815d01228196fDotclearLa plus grande des illusions - Antone Lucianiurn:md5:413a0fb55b278fc0875aa72300c2f6db2020-11-09T14:14:28+01:002020-11-09T14:14:28+01:00Antone Luciani<p>Bonjour,<br />
article intéressant, mais la présentation de la consommation ostentatoire est exagérément caricaturale, ce qui la rend peu crédible et nuit à la démonstration. Les biens et services donnant lieu à une consommation ostentatoire peuvent très bien, et c'est généralement le cas, apporter autre chose (une autre utilité) que l'ostantation. Par exemple disposer d'une belle vue est agréable, indépendamment ou en plus de l'éventuel bénéfice ostentatoire. Seule une analyse sans doute difficile permettrait d'isoler la composante purement ostentatoire, hormis dans certains cas particuliers.<br />
D'ailleurs, le biais perceptif présenté semble secondaire au regard de la question de la consommation ostentatoire en général, qui peut fondamentalement remettre en cause le modèle économique néoclassique, notamment la relation consommation - utilité et l'idée même d'analyser la consommation comme un acte individuel.</p>Un triste avenir pour les classes moyennes - Antoineurn:md5:d9a32dd03dbd0e25002f66109963efb02020-02-04T21:10:16+01:002020-02-04T21:10:16+01:00Antoine<p>Si à l'arrivée on a des villes mieux penser, qui permettent de se déplacer à vélo, de vivre proche de son travail avec des infrastructures communes qui créent du lien social, les classes moyennes peuvent également y gagner. Ce que vous présenter est la version pessimiste, ce qui se produira dépendra des politiques conduites dans les années qui viennent (ce qui justifie sans doute votre pessimisme malheureusement)</p>Portrait d'un écart salarial - BrrUurn:md5:f4fc4607572bc2f0eb3f7e57f57e68f02019-10-02T13:40:11+02:002019-10-02T12:40:11+02:00BrrU<p>Je n'ai pas compris le témoignage d'Ines comme vous.<br />
D'abord elle est pleinement consciente de n'avoir pas choisi les filières les plus rémunératrices de sciences po. Donc pas de carence en information sur son orientation. Elle monte dans la galère en cherchant une rame, pas la barre.<br />
Et puis, faire mentir les statistiques... Moui. C'est comme faire une école d'infirmières en aspirant greffer un coeur. Où est l'inégalité, de quelle frustration parle-t-on?</p>
<p>Ce témoignage est surtout l'illustration de l'inconsistance de la jeunesse qui se traduit par un énième discours genré limite prosélyte qui ne dit pas son nom</p>Portrait d'un écart salarial - jmvittoriurn:md5:cd6865f9ad778da1a26b5acb8b7c686a2019-10-01T10:37:38+02:002019-10-01T09:37:38+02:00jmvittori<p>Des éléments d'explication sur les déterminants des choix (rôle méconnu des camarades de classe, des enseignants à travers leurs appréciations sur les bulletins): <a href="https://www.presses.ens.fr/464-cepremap-filles-sciences-une-equation-insoluble.html" title="https://www.presses.ens.fr/464-cepremap-filles-sciences-une-equation-insoluble.html" rel="ugc nofollow">https://www.presses.ens.fr/464-cepr...</a></p>Quelles incitations pour la réplication ? - Fblrurn:md5:d6fa111bc802bba2dbe3eab1cbc4b6b22018-08-24T21:17:13+02:002018-08-24T20:17:13+02:00Fblr<p>Ok avec tout sauf sur la partie "jamais vu de comportements optimisateurs": deja observé tant en tant que banquier que superviseur.<br />
(Super analogie !)</p>Note de lecture: Petite Poucette, par Michel Serres - Moggiourn:md5:1301aadfe8606b3bc4f30488ea92204f2015-05-03T19:00:31+02:002015-05-05T10:15:11+02:00Moggio<p>Pour information, cet autre avis critique sur le livre en question, par l'économiste Michel Volle : <a href="http://michelvolle.blogspot.fr/2013/08/michel-serres-petite-poucette-le.html" title="http://michelvolle.blogspot.fr/2013/08/michel-serres-petite-poucette-le.html" rel="ugc nofollow">http://michelvolle.blogspot.fr/2013...</a></p>Note de lecture: Petite Poucette, par Michel Serres - Anneurn:md5:3472b38aaa5b8dbc7a3f6b2032223f212015-03-31T17:28:53+02:002015-04-03T12:36:56+02:00Anne<p>Juste une (petite) correction : il me semble abusif de rassembler Michel Serres (1930) et Alain Finkielkraut (1949) dans le "même âge"…</p>
<p><strong>MP: De fait, I stand corrected (et cette précision n'est pas à l'avantage d'A. F.).</strong></p>L'éducation nationale et les chercheurs - Mathieu P.urn:md5:c766419fbc64ca4768dd4dd02f1671282014-11-03T21:59:55+01:002014-11-03T21:59:55+01:00Mathieu P.<p>Merci Axelle d'avoir pris le temps de commenter. </p>
<p>Il se trouve que je suis assez au courant des pratiques des concours en LSH : ma femme est MCF en littérature française dans une université de province. C'est de mes discussion avec elle à ce sujet que viennent une large part de mes opinions au sujet du concours. Je n'ai pas développé ce point qui ne me paraissait pas directement dans le sujet du billet, mais vous m'en donnez l'occasion : il me semble que si l'agrégation peut effectivement être utilisée comme critère de sélection, c'est que ce concours a dans sa forme actuelle peu à voir avec les compétences requises pour le secondaire. C'est un travers, à mon sens profond, d'avoir ainsi un concours qui fixe chaque année une large part du programme de recherche, quand les sujets proposés sont à la fois contraints par le format et décidés de manière pour le moins opaque. En d'autres termes l'agrégation fait là aussi, pour moi, partie du problème : c'est un concours qui n'a simplement plus lieu d'être depuis la création du CAPES, et qui n'aurait de sens que s'il servait à recruter des enseignants non-chercheurs dans le supérieur. </p>
<p>Au sujet de l'expérience dans le secondaire, j'ai cru observer deux travers. Le premier est celui d'un certain nombre d'enseignants qui, passés dans le secondaire et en ayant beaucoup souffert, semblent estimer qu'il n'est pas juste que les plus jeunes ne subissent pas le même chemin, et qui habillent cela par un discours sur les vertus formatrices du secondaire. Le second, et c'est celui que je soulignais par le terme de <em>parachute</em>, est que la présence de cette option désincite totalement les directeurs de thèse de se préoccuper des débouchés de leurs thésards, quand bien même ceux-ci seraient totalement inadaptés à l'enseignement secondaire (oui, on peut avoir l'agrégation, y être très bien classé même, sans avoir ni qualité ni appétence pour le secondaire). </p>
<p><span style="font-size: 12px;">Cela crée de plus des incitations perverses à demander pour la thèse des travaux qui ne sont pas réalisables dans le temps normalement imparti, qui est de trois ans. David Monniaux a bien souligné combien le non-respect de cette limite de temps jette le doute dans l'esprit de tout recruteur potentiel (public comme privé) sur la capacité d'une personne a gérer correctement son temps et ses priorités, ce qui enferme encore plus les docteurs de LSH dans un nombre faible de débouchés.</span></p>
<p>Ceci dit, je trouve scandaleux le comportement de certains rectorats, qui refusent le détachement pour les ATER. Mais à mon sens, cela s'inscrit dans un ensemble plus large de pratiques RH indécentes, comme cella par exemple consistant à ne pas libérer le mercredi pour les enseignants souhaitant préparer l'agrégation interne (le mercredi est pour des raisons évidentes le jour où les universités casent leurs cours de préparation à l'agrégation interne). C'est sans doute là ce qui m'a le plus choqué dans la pétition : faire des docteurs une caste à part, réclamant explicitement un traitement de faveur, alors que leur problème s'inscrit à mon sens clairement dans un problème plus vaste de (non) gestion des ressources humaines dans l'Éducation nationale.</p>L'éducation nationale et les chercheurs - Axelleurn:md5:1fbc8136f2cc6c4578819031d8b7d5362014-10-29T12:45:09+01:002014-10-29T12:45:09+01:00Axelle<p>Bonjour,</p>
<p>Je suis d'accord avec certaines de vos remarques, notamment sur le fait que la pétition repose essentiellement sur l'expérience des doctorants en LSHS.</p>
<p>En revanche, je serais plus nuancée sur la question de l'apport de la recherche à l'enseignement secondaire. Sans prétendre que celui-ci applique les mêmes méthodes et vise les mêmes buts que l'enseignement supérieur, je pense que la connaissance de la recherche peut réellement nourrir les cours et l'approche pédagogique, par exemple dans la manière dont on aborde la lecture des textes. Inversement, l'expérience de l'enseignement secondaire est d'une grande utilité dans le supérieur (en particulier pour les cours de niveau licence), car elle permet de mieux s'adapter aux compétences et difficultés des étudiants sortant du lycée. Ce que je dis là vient de mon expérience personnelle en histoire, mais je l'ai aussi entendu dire par beaucoup de mes collègues.</p>
<p>D'autre part, il arrive que les professeurs du secondaire deviennent enseignants en CPGE. Dans ce cadre, une thèse est utile, voire explicitement demandée par l'Education nationale. La familiarité avec le monde de la recherche est, dans ce cadre, essentielle en lettres, en histoire, en géographie, en philosophie, en sociologie, etc...</p>
<p>Enfin, définir les concours d'enseignement comme des "parachutes" pour faire ou finir la thèse me paraît traduire une mauvaise connaissance des pratiques en lettres et sciences humaines et sociales. L'habitude de passer le CAPES et/ou l'agrégation (ce que demandent la plupart des directeurs de thèse) reflète bien sûr la recherche d'une sécurité professionnelle, étant donné le faible nombre de postes de MCF. Je ne pense pas qu'on doive le reprocher aux doctorants.<br />
Cette habitude est également un héritage historique, qui date de l'époque où la plupart des chercheurs avaient effectivement fait leur thèse en enseignant en lycée, et n'obtenaient qu'assez tard un poste dans le supérieur. Plus largement, le recrutement universitaire (c'est différent au CNRS) dans ces disciplines exige le plus souvent que les candidats aient l'agrégation et valorise fortement l'expérience d'enseignement, y compris dans le secondaire. Cela n'a bien sûr rien d'officiel, mais c'est une réalité des recrutements.<br />
La circulation entre secondaire et supérieur est ancienne et fréquente dans les LSHS. Elle est notamment possible parce qu'une thèse dans ces disciplines ne se fait pas de la même manière qu'en sciences dures, soit en équipe et avec une présence quotidienne au labo. Je pense qu'elle repose aussi sur un lien plus étroit (et plus valorisé) entre enseignement et recherche.<br />
A mon sens cette circulation est assez largement positive et il me semble légitime que les doctorants dans le secondaire demandent un peu plus de souplesse de la part de l'Education nationale, qui sait utiliser les compétences des docteurs quand elle en a besoin. Je ne pense pas utile de créer un statut spécial pour les doctorants. Mais on peut sensibiliser les rectorats à la question, et notamment permettre le détachement des personnes qui obtiennent un poste d'ATER, ce qui est parfois refusé dans certaines académies.</p>La spécialisation, avenir des librairies ? - Moggiourn:md5:6e3213a03ea84c75daabc113f36aa0f92014-04-07T22:09:14+02:002014-04-07T21:09:14+02:00Moggio<p>Un peu hors sujet par rapport à votre billet mais pas trop non plus ! : <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/03/internet-bouc-emissaire-du-marche-du-livre_4395206_3234.html" title="http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/03/internet-bouc-emissaire-du-marche-du-livre_4395206_3234.html" rel="ugc nofollow">http://www.lemonde.fr/economie/arti...</a></p>Trois questions sur le régime des intermittents - Mathieu P.urn:md5:ba94d00b24092f589867d86005f2e9192014-01-24T12:11:30+01:002014-01-24T12:11:30+01:00Mathieu P.<p>@Tykern : </p>
<p>Les intermittents ont tout autant le choix de leur statut que les consultants. Rien n'empêche de monter une entreprise ou un coopérative de prestation de services artistiques et techniques. Mon argument est que le régime des intermittents rend peu vraisemblables de telles structures dans la mesure où il externalise sur l'ensemble des salariés du privés les coûts. C'est un point faible, dans la mesure où une structure de ce type est mieux en mesure de sélectionner ses membres et de disposer d'un pouvoir de marché contre les abus des employeurs. </p>
<p>Sur les honoraires, il s'agit uniquement d'une question d'offre et de demande. Les intermittents sont bien souvent beaucoup plus experts dans leur domaines que ne le sont les consultants. Mais ils sont si nombreux que le prix de marché pour cette expertise est basse. </p>
<p>Sur la théorisation du temps de travail, ce que vous décrivez n'est en rien propre aux artistes. Cela s'applique à tous les salariés qui ont des fonctions impliquant un minimum de créativité. Ce qui ne les empêche pas d'exercer leur profession sur la base d'horaires fixes. Les départements de R&D des grandes entreprises sont peuplées de cadres au forfait. Ce n'est pas pour autant qu'ils cessent de réfléchir à leurs sujets dès qu'ils mettent un pied hors du bureau. </p>
<p>Sur l'assiette, il y a deux options : soit demander aux intermittents de s'auto-financer, soit confirmer qu'il y a une subvention du secteur, et dans ce cas en étendre le financement à l'ensemble des salariés, secteurs public et privé confondus. Parce qu'en l'état, le financement est inéquitable entre privé et public.</p>Trois questions sur le régime des intermittents - tykernurn:md5:b865daa98c510352bbf0cfbc7fb6cf342014-01-24T10:14:36+01:002014-01-24T10:14:36+01:00tykern<p>Trois réactions à trois questions:<br />
- tout d'abord, on avait jusqu'à présent osé comparer le statut de l'intermittence à celui des intérimaires..mais jamais encore à celui des consultants... concernant les intérimaires, dans la majorité des cas, la précarité est conjoncturelle et l'emploi exercé peut espérer l'être un jour de manière indéterminée... ce n'est pas le cas des professions relevant de l'intermittence du spectacle: leur professions est structurellement précaires et chaque activité débute avc "la création d'une oeuvre" et s'arrête avec la fin de la la création et/ou représentation de cette oeuvre.<br />
Quant aux consultants? je ne vois pas bien la comparaison... ils sont effectivement "consultés" à la mission qui a un début et une fin...mais ont le choix de leur statut: indépendant, en cabinet salariés ou en libérale.. ce qui n'est pas le cas des professions relevant de l'intermittence... ensuite les honoraires: il est certains que les honoraires pratiqués par des consultants en entreprises privés... consultants souvent affublés du statut "d'expert"... peuvent sans doute permettre de s'exonérer d'un statut salarié...ce qui n'est pas le cas dans les professions relavants du staut d'intermittent tant dans la musique, le spectacle vivant que l'audiovisuel...</p>
<p>Je passerais sur le deuxième point... ou effectivement l'analyse est relativement pertinente si l'on admet appliquer la "perception dominante" dans les metiers artistiques... il est vrai que dans les sciences économiques, il faut tout "modéliser" aujourd'hui... et le travail en est un parfait exemple..qu'il se contorsionne dans tous les sens pour entrer dans des cases et se théoriser...oui mais voilà.... les métiers artistiques ont jusqu'à présent "échapper" à cette standardisation, cette théorisation du temps de travail etc....car cela pose un problème de fond... comment quantifier en terme de temps le travail de création? car si le comédien répète sur une scène et que cela est sans doute plus facilement quantifiable, le metteur en scène, le réalisateur, le créateur d'une œuvre lui réfléchit, modélise, cree en marchant, en lisant, en ne faisant rien, sur le coin d'un bureau ou dans la forêt ou bien....il y a des choses qui ne sont pas facile à percevoir, modéliser et théoriser....et ce temps de la création est ce qu'il faut pourtant préserver si on ne veut pas transformer le champ culturel en un immense chantiers à vocation uniquement marketing et rentable...</p>
<p>Quant au 3ème point, il s'agit d'un vieux serpent de mer brandit par ceux qui n'ont pas pris le temps de s'informer et alimente les amalgames: si la solidarité inter-professionnelle a encore un sens... elle s'exerce ici ausii d'une part et d'autre part, il est communément admis que la masse salariale globale des secteurs relevant de la culture couvre largement les coûts de ce statut.... et je ne pense pas que lorsque les entreprises agro alimentaires licencient par dizaine de milliers on se préoccupe de savoir si le secteur à suffisamment cotisé pour indemniser sur la durée, la cohorte de chômeurs longue durée, les dépressions, les maladies, les stress etc... que ce genre de mesure provoque... heureusement également que nous n'en sommes pas à nous demander si les "cotisations sociales" des seuls victimes de cancer couvrent les dépenses de ceux qui en ont...</p>Trois questions sur le régime des intermittents - Euulurn:md5:669be39df175f344b9d2c941db20cacb2014-01-23T11:05:39+01:002014-01-23T11:05:39+01:00Euul<p>le chiffre d'un milliard de cout a été démenti à plusieurs reprises, par la ministre de la culture, par le directeur de pole emploi, et Michel Sapin...</p>Trois questions sur le régime des intermittents - Moggiourn:md5:0b320a158f5a12b99031511acf1987242014-01-22T20:31:33+01:002014-01-22T20:31:33+01:00Moggio<p>Merci. Vous dites qu'en "l’état, le régime de l’intermittence est financé exclusivement par les salariés du privé." Je n'en suis pas sûr, si vous entendez par "salariés du privé" ceux qui relèvent du régime général (voire, en plus, les intérimaires). En fait, les "intermittents du spectacle" cotisent aussi et les chiffres (comme ceux de la Cour des comptes) disent plutôt que leurs propres cotisations ne financent, selon les années, qu'entre 15 à 30 % des allocations chômage qu'ils touchent, le reste relevant de la solidarité interprofessionnelle. Mais je me trompe peut-être...</p>This Time is Different vs Excel - MacroPEDurn:md5:2cc75372fc27f39d3fdb3ee1c0139abf2013-04-23T13:08:00+02:002013-04-23T12:08:00+02:00MacroPED<p>D'accord avec najep et la lecture de Mathieu P.</p>
<p>Du reste, ce qui m'intéresse c'est notamment la sensibilité de la presse qui se sert des choses hautement sérieuses pour trouver des arguments pour descendre la discipline économique. C'est dommage! On peut se souvenir rapidement de l'épisode papier de Blanchard.</p>This Time is Different vs Excel - Mathieu P.urn:md5:caec6da6c0469bc322dc05a0753520112013-04-18T16:59:22+02:002013-04-18T15:59:22+02:00Mathieu P.<p>Il y a effectivement une confusion entre l'article dont vous donnez le lien et l'ouvrage. À la lecture des réactions, j'ai toutefois souvent vu l'assertion que cette erreur remettait en cause l'ouvrage autant que l'article. Merci d'avoir clarifié ce point. </p>
<p>Il est certain que l'article est faible. Le problème vient de ce que les auteurs eux-mêmes ont utilisé ce résultat comme un repère solide lors de consultations avec des journalistes ou des hommes politiques. Ce qui explique en partie la vigueur de la réaction.</p>This Time is Different vs Excel - najepurn:md5:3a18c6a2427e1b3c676eb92058616ca22013-04-17T19:40:19+02:002013-04-17T18:40:19+02:00najep<p>Je peux me tromper mais, en tout cas dans la version, la question de l'impact de la dette publique sur la croissance n'est pas traitée dans "This Time is Different".</p>
<p>Manifestement c'est cet article <a href="http://www.nber.org/papers/w15639.pdf?new_window=1" title="http://www.nber.org/papers/w15639.pdf?new_window=1" rel="ugc nofollow">http://www.nber.org/papers/w15639.p...</a> qui est remis en cause. Or, je ne retrouve pas les tableuaux de cet article dans le livre qui a été publié avant le NBER Working Paper. Le livre ne me semble pas devoir être remis en cause.</p>
<p>Par ailleurs, quand on lit l'article, ses faiblesses sont évidentes qu'il y ait erreur excel ou pas. L'étude consiste en un simple calcul de moyenne. Il établit seulement une corrélation plutôt qu'une causalité de la dette publique vers la croissance alors même que la causalité inverse est mécanique. D'ailleurs, la conclusion de l'article lui même ne mentionne pas de causalité identifiée mais une simple corrélation.</p>
<p>Quant à justifier des politiques d'austérité avec ça, ça parait encore plus difficile. La corrélation pourrait simplement être due au fait que les états mettent souvent en place des politiques d'austérité quand la dette atteint 90%, déprimant ainsi l'activité. Si c'est le cas, la corrélation disparaîtrait simplement si les états ne menaient pas de politiques d'austérité.</p>This Time is Different vs Excel - jmdespurn:md5:81afe74f2f6d5e5ba08bbfd37cb020bb2013-04-17T16:47:17+02:002013-04-17T15:47:17+02:00jmdesp<p>Et l'outil qu'on utilise à la place, c'est quoi ?<br />
J'ai tendance à dédier une feuille aux données sources pour limiter ce genre de problème, mais ça ne répond pas aux problèmes de formules. De toute façon, un outil en ligne de commande ou en interrogation de base de donnée a potentiellement tout autant de problème.</p>
<p>La réponse pour moi est plutôt dans la réplication systématique, c'est le même phénomène qui explique d'ailleurs une partie des résultats de Ioannidis en médecine, la vérification indépendante des résultats publiés n'est pas suffisamment fréquente, et c'est cela surtout qui entache la confiance qu'on peut leur donner.</p>
<p>Alors même que les ressources pour dupliquer, revérifier la plupart des résultats d'économies sont infiniment là car c'est pour de nombreuses études beaucoup moins couteux qu'en médecine.</p>Annonce : 6e journées d'économie de la culture - Moggiourn:md5:6b3afc69a841ec1985602d72f79ee1862013-04-11T10:49:37+02:002013-04-11T09:49:37+02:00Moggio<p>Un lien de vidéos existe pour ce colloque : l'intervention de Philippe Martin, mais aussi celle (intéressante) d'Allen J. Scott, s'y trouvent : <a href="http://new.livestream.com/accounts/460542/events/1962225" title="http://new.livestream.com/accounts/460542/events/1962225" rel="ugc nofollow">http://new.livestream.com/accounts/...</a></p>PocketBook Pro 903 : Premières impressions - pierdeuxurn:md5:265316b7998d248754230acb0b8c8c3d2013-04-05T09:17:31+02:002013-04-05T08:17:31+02:00pierdeux<p>Très bonne liseuse que le pocketbook 912 (dont le prix baisse ...) pour les pdf professionnels. Très très pratique et agréable.</p>
<p>Les annotations pdf sont stockées sous format html<br />
dans le dossier /system/Active contents de l'appareil,<br />
ce qui permet de les récupérer (mais pas forcément de façon automatique). En tout cas elles sont lisibles.</p>