Halte à la dictature de la politique économique (bis) !
Comme à la même époque l'an dernier, je me retrouve dans le grand moment de solitude qu'est la correction de copies de partiel. À nouveau, je suis consterné par la manière dont des élèves de deuxième année d'AES (administration économique et sociale) voient l'économie. Le pire est que ce n'est pas forcément de leur faute.
Un problème essentiel est peu ou prou le même que l'année dernière : l'idée que les politiques économiques sont l'alpha et l'omega de l'économie, au détriment de l'analyse des comportements des agents. Voire : cette année, un sujet leur donnait l'opportunité de réfléchir, sur la base d'un court extrait d'Aglietta, sur les conséquences de la financiarisation de l'économie dans le cadre d'une comparaison avec le système des Trente Glorieuses (que je vois le plus souvent écrites 30 glorieuses). Que lis-je ? La régulation par les monopoles des Trente Glorieuses, c'est BIEN, c'est la recette de la croissance, alors que la financiarisation, c'est MAL, les entreprises n'investissent plus et licencient, et ne font du profit que pour les Méchants Actionnaires représentés par les diaboliques ZinZins (Investisseurs Institutionnels), aidés par l'Antéchrist Friedman et sa horde d'abjects monétaristes.
À la première copie, je me dis que je suis tombé sur l'idéologue du lot. "Pourquoi pas", au moins, il essaye de faire quelque chose de son cours. À la dixième copie qui me ressert ça, je commence à penser que quelque chose cloche du côté de l'enseignement. Je me doute bien que, comme l'an dernier, il n'est pas besoin de beaucoup d'efforts pour convaincre les élèves de telles thèses : ils arrivent tout persuadés. Or, il me semble que les documents de la brochure de TD mettent l'accent sur le fait que la fin de la période de forte croissance n'est pas l'oeuvre de machiavéliques idéologues, mais d'un changement profond des fondamentaux, qui oblige à chercher de nouvelles solutions.
D'expérience, il n'est pourtant pas bien difficile de remettre les choses dans l'ordre, et de leur faire comprendre que les politiques de rigueur ne sont pas la cause de la crise, mais une tentative, par bien des côtés pertinente, de réponse à la crise. En ce qui concerne la financiarisation, il est plus délicat, mais encore possible, de souligner qu'il y a un arbitrage entre la gestion à long terme du capitalisme bancaire et familial et l'efficacité allocative du capitalisme financier, qui permet de récolter plus d'épargne, de mieux diversifier les risques et sélectionner les projets. Là où j'ai sans doute échoué à les convaincre, c'est sur le fait que si la concurrence pèse sur les salaires, elle pèse aussi sur les prix, au point que le pouvoir d'achat de tous les déciles de revenus est en augmentation constante depuis 1970.
Là où la situation me semble plus grave que l'an dernier, c'est que cette année, je retrouve les mêmes formules stigmatisant le capitalisme financier dans toutes les copies. Pire, je suis bien incapable de dire si ce biais est dû au cours magistral ou à l'influence d'un chargé de TD en particulier. Heureusement, dans l'université où je travaille, il y a une double correction. Sans quoi je serais bien en peine de noter ces copies.
Publié le jeudi, mai 31 2007, par Mathieu P. dans la catégorie : Enseignement - Lien permanent
Commentaires
jeudi, mai 31 2007
21:45
Une université où la filière AES existe encore ? Où on fait une double correction de copies ?? Où on commente des textes dans les sujets d'examen ??? Des textes d'Aglietta ???? Où les chargés de TD ne déclinent pas d'une voix unanime la pensée du titulaire de Chaire ????? Vous faites bien de conserver l'anonymat...
Tiens, je ne savais pas que les filières AES étaient devenues si rares. Pourtant, elles me semblent fournir un bon débouché à des élèves qui n'ont pas pu aller en BTS. D'après ce qu'on m'en a dit au service d'orientation, les débouchés sont plutôt bons. Ah, oui, et pour le lieu, c'est là
Dans le même ordre d'idées, je ne sais pas non plus à quel point la double correction est répandue. Par ma femme, je sais qu'elle n'est pas en vigueur à Paris 4. À Paris 1, en revanche, j'ai l'impression qu'elle a le statut de dogme intangible, puisque même avec des délais très courts l'an dernier, décalage de l'année pour cause de CPE oblige, la double correction a été maintenue.
Strictement parlant, il ne s'agissait pas d'un commentaire de texte (ce que je regrette, l'exercice en serait plus intéressant). Puisque l'épreuve est passée, je pense pouvoir citer le sujet en question (un des trois au choix) :
Sujet très riche, mais aussi très encadré par rapport à un vrai commentaire de texte.Quant à l'anonymat, c'est déjà trop tard.
— gizmovendredi, juin 1 2007
10:05
Les liens ne fonctionnent pas : ils pointent sur la partie admin (/ecrire/poster.php).
Merci, c'est corrigé.
— Pierrevendredi, juin 1 2007
10:47
Pour voir, je réponds dans les commentaires eux-mêmes, je trouve ça plus lisible.
— Mathieu P. (aka leconomiste)vendredi, juin 1 2007
11:25
Mieux vaudrait utiliser une autre couleur que le gris, car juste le gras pour faire la différence, c'est un peu léger.
— Pierrevendredi, juin 1 2007
20:12
Je vis le même drame...
— DuncanLe cours sur la libéralisation des services, bolkestein et co., est toujours l'occasion pour les étudiants (étudiants en maîtrise de droit, droit européen) de dénoncer tous azimuts les polonais, les chinois (du FBI ou pas etc.).
Ce sont certes des juristes et non des économistes mais l'intégration du discours populo de Villiers est tout à fait remarquable dans leur chef.
dimanche, juin 10 2007
12:10
La majorité des AES ont un bac ES... Quand on voit le contenu des enseignements de SES, rien d'étonnant. Le problème, ce n'est pas tant la matière de SES en elle-même mais la manière dont on la présente à des élèves qui n'ont pas la capacité d'avoir un réel recul. Par exemple, obliger (oui, "obliger", c'est le cas dans certains lycées apparemment) les élèves de terminale à lire Alter Eco, pourquoi pas, c'est une bonne revue. Le problème (pour ceux qui s'en donneront la peine), c'est que la plupart du temps ils n'en retiendront qu'un message caricatural qui ressemble typiquement à ce qui est décrit plus haut. Et le contenu des cours de SES ne fait rien pour corriger ce biais.
— CyrilMais bon, rassurez-vous, depuis deux ans j'enseigne à des AES et des sciences éco, et je constate le même phénomène. Je pense que c'est très répandu.
mardi, juin 19 2007
15:22
Votre récit est d'autant plus consternant que l'extrait d'Aglietta ne pointe absolument pas vers les politiques économiques, au contraire, celles-ci y sont "endogènes".
— FrédéricLNOn peut voir le problème sous deux angles :
1) la formation théorique de ces jeunes est biaisée, soit dès le lycée en série ES, soit ensuite. La solution serait, en gardant la même approche théorique, de soumettre à la même démarche critique les systèmes économiques alternatives (SEL, commerce "équitable", etc.) - c'était la réflexion du billet que je mets en lien de la signature.
2) la capacité à faire le rapport entre théorie et réalité est absente. Il faudrait commencer la première année universitaire par une semaine de "jeu de création d'entreprise" où les étudiants trouvent moyen de faire vivre une PME de photocopie couleur. Voire une 2ème semaine pour y raccrocher la politique économique ! (qu'est-ce que je fais si les charges baissent, la TVA augmente, le yuan colle au fond, et autres sujets d'actualité).
vendredi, juin 22 2007
21:32
Quoi ma gueule? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule?!
— L'ariègoisJe suis prof de SES et bordel de M.... j'en ai marre de lire que nous biaisons les élèves de séries ES. Dans vos commentaires la raison ne viendrait même pas des programmes...alors vous aussi vous pensez que nous (les profs de SES) sommes tous marxistes ou du style à faire I. les néoclassiques, pas bien ; II. Keynes, bien !
Venez, je vous prends tous !
samedi, juin 23 2007
09:15
@ l'Arieg(e)ois : oups, s'agissant de mon commentaire, il s'agissait plutôt de deux hypothèses alternatives : "si la formation théorique de ces jeunes est biaisée, ..." et "si la capacité à faire le rapport entre théorie et réalité est absente, ...".
— FrédéricLNEt le professionalisme des enseignants n'est en cause ni dans mon commentaire ni, je crois, dans les précédents !
samedi, juin 23 2007
10:20
@ L'Ariègois : n'enseignant pas en secondaire, je suis bien obligé de croire mes élèves sur parole quand ils me disent que c'est dans le secondaire qu'ils ont ainsi appris la seule grille d'analyse marxiste. Toutefois, une de mes collègues, elle aussi chargée de TD mais aussi enseignante de SES en secondaire et assurant la formation continue d'enseignants de SES m'a confirmé la pré-éminence de la macroéconomie dans leur conception de l'économie, les mécanismes micro étant mal connus, trop liés à un formalisme mathématique suspect.
Concernant les programmes, un billet d'O.B.O. me semble, autant que je puisse en juger, rejette leur responsabilité. À la lecture desdits programmes, j'ai encore plus de mal à comprendre ce biais macro. Encore que... quand je vois la manière dont a été traité le programme de SES en B/L (et là, c'était vraiment du Keynes=BIEN, néoclassiques=MAL), je peux concevoir comment des pans entiers du programmes sont « traités » sans que les élèves puissent en retirer quoi que ce soit.
Certes, il n'est pas question de dire que tous les enseignants de SES ont un tel biais. Il y en a néanmoins suffisamment pour que beaucoup d'enseignants en premier cycle universitaire fassent le même constat d'un biais macro-keynésien, d'une idéalisation de l'hétérodoxie et d'une diabolisation à la fois de l'orthodoxie et d'un libéralisme aussi mal connus et compris l'un que l'autre.
En disant tout cela, je brûle ce que j'ai adoré en sortant de prépa. Aujourd'hui, il me semble que l'enseignement secondaire en économie souffre des mêmes maux que la géographie. L'économie entretient avec les autres sciences sociales un rapport similaire de celui qui unit la géographie à l'histoire. Et de même que peu d'enseignants d'histoire-géographie sont principalement géographes, peu d'enseignants de sciences sociales sont d'abord économistes. Il est donc logique que dans de nombreux cas (pas tous, je le répète), le temps et l'attention données à ces disciplines soient réduits au profit de la matière qui intéresse le plus l'enseignant. Je n'ai pas de solution magique à cela, la grille des programmes ou des options n'étant pas extensible à l'infini, malgré la nécessité aigüe d'une formation dans le secondaire à l'économie ou à l'informatique et l'importance de ne pas sacrifier les enseignements existant déjà, tout aussi nécessaires. Je ne fais que constater un biais de sélection des enseignants, dont les enseignants du supérieur mesurent les effets et cherchent les causes.
— Mathieu P. (aka leconomiste)samedi, juin 23 2007
13:51
Je comprends pleinement votre point de vue et j'ai, aussi, constaté des biais chez certains, notamment sur l'étude du 'marché'.
— L'AriègeoisPour ma part, j'essaie de coller, autant que faire ce peut, à l'esprit de mes deux principales disciplines (l'éco et la socio). Mes références bibliographiques ne feraient pas peurs à des blogueurs types 'éconoclastes'. D'ailleurs, les blogs d'économistes (OBO, econo...) sont des outils appréciables pour rester au contact, surtout lorsque l'on est isolé (l'Ariège, unique prof de SES et pas de collègue d'éco-gestion).
Une question (si vous avez le temps) et à laquelle d'autres peuvent répondre :
que devrait contenir les cours de SES (dans leur partie économie) en lycée pour qu'ils soient satisfaisant pour vous universitaires ?
samedi, juin 23 2007
21:18
Encore moi !
— L'AriègeoisA propos du biais de vos étudiants. Il me semble que le biais ne vient pas forcément de l'enseignement. En SES, les formateurs et IPR insistent, à juste titre il me semble, sur les représentations des élèves (notre héritage durkheimien des prénotions). En seconde ou en terminale, nous demandons (parfois) aux élèves ce qui provoque du chômage, et bien le progrès technique semble une cause fondamentale. Autre exemple : les délocalisations ravagent la France, les talents individuels expliquent l'échec scolaire. Bref, ceci pour dire que nous essayons de combattre des idées reçus. Mais cela n'empêche pas que 1) nous en ayons et 2) que notre action est pleinement efficace.
dimanche, juin 24 2007
21:42
@ L'Ariégois : dans la même veine, avez-vous lu ce billet de Vil Coyote, qui prouve que les idées aberrantes concernant le progrès technique et les délocalisations ne sont malheureusement pas répandues que parmi les élèves.
En ce qui concerne ce qui serait utile de voir en secondaire, je l'avoue, la question est bien trop vaste pour les frêles épaules de moniteur. Elle m'inspire en revanche une idée : par un échange de mails avec vous et quelques autre bloggeurs économiques (Éconoclastes, Vil Coyote, Gizmo, OBO), déterminer les grandes lignes d'un tel programme, et voir ensuite en quoi il s'éloigne du programme officiel.
En ce qui me concerne, trois axes me viennent immédiatement à l'esprit :
mardi, juin 26 2007
00:18
A propos des programmes de SES en Lycée.
— L'Ariégeois qui mute dans le Tarn&GaronneDans vos propositions, seules la 1ère est réellement étudiée (i.e. faisant l'objet d'un chapitre clairement identifiable). Les avantages comparatifs et les nouvelles théories du commerce international sont au programmes de Tle. Toutefois, le programme de Tle est d'une longueure impressionnante. L'étude des échanges internationaux doit être faite en 4-5 semaines (5 heures semaine) en trois 3 chapitres :
-C1/ commerce international, croissance et développement; notions essentielles : avantages comparatifs, DIT, protectionnisme, libre-échange; notions complémentaires : balance des paiements, termes de l'échange, barrières tarifaires/non tarifaires, taux de change, régimes de change, OMC, FMI, BM.
-C2/ Stratégies internationales des firmes; notions: FMN, compétitivité, différenciation des produits, commerce intra-firme, IDE, investissement de portefeuille, délocalisation.
-C3/ Mondialisation, évolutions sociales et culturelles et régulation; notions : acculturation, différenciation culturelle, normes sociales, normes environnementales.
N'est-ce pas un peu court ? Il me semble que le temps donné est trop juste pour faire quelque chose d'efficace.
Concernant la 2ème proposition, elle peut s'insérer dans le programme de 1ère dans l'étude du fonctionnement et des limites du marché. Il n'y a pas dans le programme de référence à la nouvelle microéconomie et aux asymétries d'informations. Bien sûr chacun peut adapter ses cours...mais se pose encore la question du 'allons nous finir le programme?'...en 5 ans jamais. Ma conviction est que pour finir un programme de lycée il faut soit : aller très vite et les gamins de comprennent rien...soit sufer sur les concepts...soit...?
Enfin, l'économie financière est abordée en 1ère : l'équilibre financier des agents éco; financement intermédié et financement de marché, formes et fonctions de la monnaie; création monétaire. Tout ceci en 3 semaines environ (4 heures semaines).
Au final, l'enseignement n'est pas aisé car, selon moi, nous n'avons pas vraiment le temps nécessaire avec les élèves...je peux me tromper et/ou n'être qu'un gros lourd.
Prog de 1ère : www.education.gouv.fr/bo/...
Prog de Tle : www.education.gouv.fr/bot...
NB: me répondre n'est pas une obligation et je ne le prendrais pas mal.
PS : en plus grâce à l'EN j'habite à 2h30 de ma femme et ma fille, et là je vais chez elles (enfin chez mes beaux-parents qui n'ont pas internet). Donc, pendant quelques jours je ne pourrais pas suivre cette conversation...mais vous pouvez la continuez...enfin, bref.
Et enfin, je viens d'aller sur le lien de Vil Coyote. En gros 'Fait chier'. Après l'écrit des élèves m'avaient demandé si faire un II. B/ sur les effets négatifs du PT sur la croissance, je leur avais répondu que 'non'...sauf si elles tombent sur le 'bon' correcteur...
mardi, juin 26 2007
08:24
Outrage du temps, la mémoire commence à me faire défaut. Il me semble cependant qu'il y a quatre ou cinq ans, une commission de réforme des programmes avait été mise en place, avec Daniel Cohen à sa tête (? ; en tout cas, il participait à la réflexion). Je ne sais pas si les programmes actuels sont issus de cette réflexion collective, mais si c'est le cas, je ne vois pas comment l'aréopage que vous convoquez, Maître de céans, pourrait faire mieux...
— Gizmomardi, juin 26 2007
12:10
Je sors juste de sciences-po, où l'enseignement de l'économie est victime du même biais macro néo-keynésien. Tout le reste est reporté dans les cours d'introduction à l'économie, alors que la matière "reine" en 4è et 5è année est la macroéconomie, qui truste les cours magistraux (mais moins les TDs, dont les maitres de conférence viennent d'horizons plus divers et essayent en général d'ouvrir l'horizon). Du coup pour la plupart des élèves, peu habitués aux raisonnements mathématiques et statistiques, et dont l'intérêt pour la matière ne va pas plus loin que la validation, l'économie (et notamment pour l'homme politique) se résume à manipuler joyeusement des courbes de politique monétaire et budgétaire.
— SkavCertes, les professeurs en question (Généreux, Fitoussi, Le Cacheux), sont aussi des scientifiques de bon niveau et ne tombent pas dans les bêtises citées, mais ce qu'ils disent leur laisse en général la porte grande ouverte et caresse dans le sens du poil tous ces a-priori.
mardi, juin 26 2007
12:21
En lisant Ariègeois je retrouve les mêmes contradictions des programmes d'économie de l'enseignement sécondaire portugais: une mer de détails et un manque énorme de raisonnement économique. Connaissez-vous les "standards" de NCEE (www.ncee.net/ea/standards... Peut-être on devrait tout simplement axer les études d'économie aux lycées dans un paquet de principes économiques comme celui de NCEE.
— Fábiomardi, juin 26 2007
13:58
Gizmo : vous avez naturellement raison. Je chercherai peut-être les conclusion de cette commission quand l'avancement de ma thèse sera moins urgent.
Skav : malheureusement, ce que vous dites se sent bien dans le point de vue des hommes politiques passés par Sciences-Po sur l'économie.
— Mathieu P. (aka leconomiste)jeudi, juillet 5 2007
22:42
L'enseignement de SES ne se limite pas à l'économie et heureusement ce n'est pas un enseignement préparatoire aux études d'économie dans le supérieur. Votre réaction est normale, comme l'est celle d'un historien quand il voit ce qu'est l'enseignement de l'histoire au lycée ou comme l'est celle du physicien qui regarde ce qu'on fait en terminale : ils rigolent et ne s'y reconnaissent pas ! A chaque niveau ses objectifs et ses moyens. En SES, on évoque les "questions de société" sous l'angle économique, historiques, politiques et sociologiques. On évoque la complexité, la nécessité de réfléchir et de ne pas se contenter d'idées reçues. On évoque les grandes figures : Marx et Keynes certes, mais aussi Schumpeter. Ce sont des références incontournables, un point de départ et non d'arrivée.
— bobmardi, janvier 22 2008
10:50
administration economique et sociale ! precision imoportante pour la comprehension ;) merci pour ce billet, c'est toujours unb plaisir de vous lite, bye bye
— Politiquemercredi, janvier 23 2008
15:07
Heureusement, je n'ai plus ces TD cette année. Parce qu'avec le taux élevée de bêtise dans le traitement de la crise des subprimes, je crains que le pire n'attende les correcteurs.
— Mathieu P.