Le constat fait par le chroniqueur de The Economist est essentiellement identique au mien : l'enseignement de l'informatique dans le secondaire ou le supérieur se réduit le plus souvent à l'acquisition de routines d'utilisation de certains logiciels précis (mise en page sous Word par exemple) sans accès aux connaissances qui seraient véritablement utiles aux étudiants.
L'auteur du billet fait remarquer à juste titre que ce que l'on veut enseigner, ce ne sont pas de vagues compétence de secrétariat amateur mais une compréhension du fonctionnement d'un ordinateur. Et que pour se faire, l'initiation à la programmation semble un outil incontournable. Après tout, c'est le type de méthode employé dans toutes les autres matières : acquérir des connaissances et faire des exercices sans utilité pratique immédiate mais permettant de comprendre les fondamentaux de la matière et de la manière dont elle aborde les problèmes de son domaine. Pourquoi n'est-ce pas le cas ? Le manque de noblesse de l'informatique en tant que discipline académique ne me convainc qu'à moitié.