Les billets concernés sont celui-ci et cette réponse.

Sans souscrire à toutes les idées du premier, il me semble bien que la librairie va devoir soit continuer à se barricader derrière des montagnes de plus en plus indéfendables de législation protectionniste, soit trouver d'autres sources de recettes que la présentation de livres et le conseil. La force de cet article est de donner quelques pistes intéressantes, et de faire la part des inquiétude sur l'avenir des libraires et du pur conservatisme qui semble, malheureusement, avoir cours un peu partout à ce sujet. Un petit élément de contexte : la structure à but non-lucratif est déjà largement dominante dans le domaine de la culture aux États-Unis, où elle fait la preuve d'une certaine efficacité, particulièrement quant il s'agit de trouver un financement mixte à une activité présentant des aspects de biens public (voir le chapitre à ce sujet dans Creative Industries de Richard Caves).