Entre les effets d'annonce, les réformes à la marge qui peuvent changer beaucoup de choses et les grand-messes, je ne sais plus trop où donner de la tête. En vrac :

  • La gratuité des musées pour les jeunes : j'en ai déjà parlé, et il y aurait bien plus à dire.
  • J'ai vu passer dans le Monde un article parlant de la réforme de la chronologie des médias. L'idée est que l'imposition d'un délai entre les différents supports d'une même œuvre est un moyen de plus en plus onéreux (il faut faire deux campagnes de pub, une pour la sortie en salles de cinéma et puis une neuf mois plus tard pour le DVD) de subventionner les salles de cinéma. On irait vers un raccourcissement ou un assouplissement des délais. Apparemment une réforme technique, cette mesure reflète la remise en question du mode de financement de l'exploitation de films en France, et le pouvoir de négociation croissant d'un certain nombre de producteurs et de diffuseurs, à commencer par ceux qui ne voient pas la nécessité de passer systématiquement par l'exploitation en salles.
  • Les États généraux de la presse ont accouché d'un Livre vert que je lirais volontiers si j'en avais le temps. Si ce thème, et nettement plus synthétique, on peut utilement consulter cette note de la DGTPE du Ministère des finances, qui fait sans doute le tour des aspects essentiels mieux que je n'aurais pu le faire.
  • La réforme du régime des intermittents étant provisoirement repoussée (mais sans doute pas pour longtemps, d'autres lorgnant très ostensiblement sur les excédents de l'assurance-chômage), je me demande si la crise dans ce domaine ne va pas éclater à nouveau au plus mauvais moment possible, c'est-à-dire en pleine période des festivals. La question est pourtant claire : comment définir un système qui permette de faire la police dans l'usage du statut d'intermittent, et comment compenser le milliard d'euros de subvention cachée que représente actuellement ce système ?

J'oublie certainement des sujets majeurs, mais comme je l'ai dit plus haut, je suis un peu pressé par le temps en ce moment, thèse oblige. À tout le moins, j'espère pouvoir bientôt revenir sur un de mes sujets de prédilection (et de thèse), le prix unique du livre.