Une thèse, ça sert à tout
Un très intéressant billet de Serein sur l'utilisation des compétences forgées au cours de son travail de thèse pour un travail qui n'a rien à voir avec son domaine.
Je sais que je prêche des convaincus, mais si au moins cela pouvait inciter certains DRH à revoir leur opinion sur l'(in)utilité d'une thèse, cela serait déjà ça de pris.
Publié le vendredi, décembre 5 2008, par Mathieu P. dans la catégorie : Enseignement - Lien permanent
Commentaires
vendredi, décembre 5 2008
18:33
Tout à fait d'accord avec l'auteur. Le seul problème c'est qu'il n'y a que les universitaires pour penser ça... On peut même étendre le raisonnement aux étudiants de master qui choisissent de faire un mémoire (où l'on apprend énormément) plutôt qu'un stage (très valorisé sur un CV mais dont l'intérêt est parfois douteux).
— Thomasvendredi, décembre 5 2008
23:53
Tiens, tu as lu mon billet ;-)
— SereinCe qui a fait ma chance, paradoxalement (mais peut-être pas si paradoxalement que ça, en fait) c'est que j'ai bénéficié d'une chaîne de circonstances pour être embauchée :
- une toute petite agence d'intérim spécialisée dans les profils "atypiques", et qui sait les "vendre" aux entreprises
- une responsable marketing très réticente envers les profils classiques type grande école
- un patron n'ayant que le certificat d'études, autodidacte pur, et considérant qu'à partir du moment où j'ai pu passer des années à travailler sur le jansénisme, j'étais capable de m'adapter à tout.
En gros, mon entretien d'embauche s'est passé essentiellement à raconter mon sujet de thèse et les méthodes employées.
J'ai conscience de la rareté extrême de ce genre de situations, et ça me fait un peu mal au coeur. Ceci dit, l'université a une très grande part de responsabilité là-dedans, en ne préparant absolument pas les étudiants à être autre chose que profs. D'ailleurs l'entreprise c'est l'aliénation, c'est bien connu !
Bref, comme je l'ai dit dans un commentaire sur mon blog, j'ai clairement écrit ce billet dans un but de témoignage, et effectivement j'aimerais bien que ce genre d'expérience soit plus fréquente. Je sais que de nombreux historiens travaillent dans les RH (on n'a jamais trop su pourquoi), mais je me dis maintenant qu'en fait, à partir du moment où on est capable de transposer ses savoir-faire, il y a beaucoup plus de portes à ouvrir que je ne le pensais. Mais convaincre des recruteurs, ça n'est pas une mince affaire... Dans une grosse agence d'interim, la recruteuse considérait que 3 ans de monitorat et 1 an de prof dans le secondaire n'étaient pas de "véritables" expériences professionnelles...
lundi, décembre 8 2008
08:30
"compentences" -> compétences
— DC