Notes d'un économiste - Enseignement - Commentaires2021-05-21T15:18:09+02:00Mathieu Peronaurn:md5:939382452da12601e54815d01228196fDotclearQue font les humanités ? - Jean-nourn:md5:89a21caa9789091b66e73aebefba20842012-10-15T19:41:57+02:002012-10-16T08:32:32+02:00Jean-no<p><blockquote><p>(...) les scientifiques ont vu le statut du chercheur diminuer progressivement au profit de celui du commercial et de l'ingénieur (...)</p>
</blockquote></p>
<p>L'ingénieur aussi a vu son statut perdre de sa superbe. Il y a cinquante ans, l'ingénieur c'était celui qui mettait au point un processus de fabrication, qui découvrait comment empêcher un avion de tomber, etc. Aujourd'hui les ingénieurs me semble très souvent dans la pure application. En informatique, ils sont plus des utilisateurs de "frameworks" que des inventeurs...</p>Pour une transparence des cursus - Thomasurn:md5:0d1a6da423423818a36c0a67ba52e2692012-10-02T00:38:24+02:002012-10-01T23:38:24+02:00Thomas<p>Le système des Ordres professionnel règle en partie cette asymétrie d'information dans les pays où il y en a. Les Ordres exigent de leurs membres (et contrôlent) d'avoir suivi tel ou tel cursus contenant tels intitulés de cours pour pouvoir en être membre. L'employeur est donc garanti de la formation qu'à suivi un candidat s'il se présente comme membre d'un ordre.<br />
La contrepartie c'est que ça peut créer une forme de monopole sur les professions que les Ordres sont supposés protéger.<br />
Je ne sais pas lequel de l'asymétrie d'information ou du monopole est préférable mais comme on dit, entre deux échecs de marché on choisit toujours le moindre.</p>Pour une transparence des cursus - corgxurn:md5:3b48eec2b30ae32fc5b93d41c6e550472012-10-01T18:45:57+02:002012-10-01T21:12:40+02:00corgx<p>Notez que le problème est le même pour les étudiants, au moment de choisir leur formation:</p>
<p>Dans mon école d'ingénieur, au moment de choisir parmi les 9 options possibles, les plaquettes de présentation, sites web, tout comme les présentation données par les profs insistaient beaucoup sur les métiers accessibles et débouchés, mais très peu sur le contenu des formation elle mêmes.</p>
<p>On avait certe les élève des années supérieurs et l'accès à l'ENT pour se renseigner un peu, mais je n'avais qu'une idée très partielle du contenue de la formation que j'ai choisis à l'époque.</p>
<p>Je n'ose pas imaginer ce qu'il en est à la fac, quand on doit choisir parmi des dizaines de master différents.</p>Pour une transparence des cursus - Pierreurn:md5:25b0973346176c2a90416d942c30159a2012-10-01T18:19:45+02:002012-10-01T21:12:41+02:00Pierre<p>Mathieu P: "Pour les syndicats étudiants, j'ai bien précisé que la consultation se ferait avec l'accord de l'étudiant, et selon des modalités définies par l'étudiant."</p>
<p>Je doute que cela ne convainque les syndicats étudiants. Si cela marche (et donc se généralise), les étudiants auront le choix entre ne pas donner le contenu de leurs cursus et ne pas trouver de job...</p>Pour une transparence des cursus - éconoclaste-stéphaneurn:md5:2d8f2e62c28c01511416177cb8d519ea2012-10-01T18:09:25+02:002012-10-01T17:09:25+02:00éconoclaste-stéphane<p>C'est si rare que ça les synopsis sur les sites des facs ?</p>Pour une transparence des cursus - Mathieu P.urn:md5:f7c3a5529f5b2b458ffe1ee83c02fd532012-10-01T16:29:47+02:002012-10-01T15:29:47+02:00Mathieu P.<p>Sur APOGEE, j'ai l'impression qu'entre les défauts intrinsèques du logiciel (pas fait pour gérer des doubles cursus, par exemple) et la rareté des compétences d'utilisation, c'est effectivement mal barré. Pour les syndicats étudiants, j'ai bien précisé que la consultation se ferait avec l'accord de l'étudiant, et selon des modalités définies par l'étudiant. Et oui, je demande aux enseignants de mettre en ligne un programme de cours. Par exemple comme pré-requis pour que ledit cours soit inscrit dans la maquette du diplôme. </p>Pour une transparence des cursus - DMurn:md5:5885444e6c0d4bdae7bf2f0cb0b633f42012-10-01T16:11:00+02:002012-10-01T15:11:00+02:00DM<p>1. APOGÉE ne fonctionne déjà pas normalement dans de nombreuses universités, tu veux des fonctions en plus?<br />
2. Ta proposition se ferait probablement écharper par les syndicats étudiants au motif de "flicage".<br />
3. De nombreux enseignants, notamment en SHS, n'ont pas de page Web professionnelle... tu veux les obliger à mettre en ligne un programme de cours?</p>
<p>Sinon, j'ai exactement le même problème : quand je reçois un CV me parlant d'une école d'ingé en informatique que je ne connais pas, sans précision des modules suivis, puis d'un master que je ne connais pas (idem), mais comprenant une liste de hobbies... que faire sinon demander des précisions sur les cours et un relevé de notes?</p>
<p>Le réflexe est effectivement de se dire qu'on a moins de problème quand on recrute des gens de parcours très classiques (X/ENS→MPRI ou M2 informatique fondamentale de Lyon)...</p>Le C2i, exemple du mal-fonctionnement de l'enseignement universitaire - Daniel METHOTurn:md5:d33e3e01a160eeb3c8f4a8ed836e5fd72011-06-21T13:55:55+02:002011-06-21T12:55:55+02:00Daniel METHOT<p>Bien entendu un certain nombre de connaissances générales de bases sont nécessaires pour appréhender le monde informatique en général et l'ordinateur en particulier. Sans oublier le monde du libre, justement vecteur de ... liberté !<br />
Mais l'essentiel devrait pouvoir se faire en pratique.<br />
Tous ces " grands projets " descendant du haut vers le bas de la pyramide sont très coûteux et vitrifient le budget de l'éducation.<br />
Chaque étage ou chaque "spécialiste" y ajoute son besoin pour aboutir à un dispositif inutilisé car trop complexe.<br />
Alors qu'on est souvent en recherche de contenus pédagogiques, on est parfois obligé d'acheter ces modules outre-atlantique parce que nos pédagogues sont détournés de leur travail de création vers des usines à gaz improductives.<br />
Quand aux innombrables chargés de mission qui ne savent quelquefois plus toujours très bien de quelle mission ils sont chargés... Autre débat...<br />
Il est vraiment temps d'encourager les initiatives, de mutualiser les ressources et de rompre avec le sacrosaint tarif de l'heure d'enseignement, base de la rémunération, qui incite à la redondance horaire et à la création de misérables petits "fonds de commerces" exploités jusqu'à la retraite...</p>
<p>Daniel<br />
Enseignant retraité<br />
Formateur à distance</p>De la LRU à la réforme actuelle - DMurn:md5:3378e749934071f5c2a32c50fa8f719a2009-05-28T08:51:45+00:002009-05-28T08:51:45+00:00DM<p>@Mathieu: Oui, mais le CNRS n'existe pas aux États-Unis. Or, le classement de Shangaï est essentiellement un instrument de mesure pour universités organisées à l'américaine. Nos dirigeants, n'ayant d'yeux que pour le système américain (sans pour autant le comprendre ou le connaître), ont donc envie de se débarasser du CNRS. En plus, le département SHS est censément un club de gauchistes, alors...</p>Un problème de signal - Sereinurn:md5:09ba63a6f19df7e6be31105d7ec1930a2009-05-12T01:31:33+00:002009-05-12T01:31:33+00:00Serein<p>Réponse à ta réponse, Bokken :<br />
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"Est-ce que je dis sur le comportement des étudiants, intéressés uniquement par le diplôme, et très peu par les contenus, se vérifie aussi dans cette discipline ?" --> mes souvenirs d'étudiante en Deug remontent à plus de 10 ans (tout ça ne nous rajeunit pas ;-)) donc je risque d'avoir une vision déformée. J'étais à Rennes II, fac bien connue pour son activisme. En histoire, nous étions très nombreux en Deug, quelque chose comme 600 en Deug 1 et 300 en Deug 2. Un grand nombre d'étudiants ne savaient absolument pas ce qu'ils venaient faire là et ne s'intéressaient pas franchement à l'histoire. Beaucoup de recalés des BTS dans mon souvenir, beaucoup d'ex-premières années d'autres disciplines aussi incongrues que le droit ou la biologie (incongrues pour le fait de se retrouver en histoire). Il y avait aussi tout un groupe assez important de "politiques", éternels 1ère ou 2e année, qui tenaient les syndicats étudiants mais ne venaient absolument pas pour étudier. <br />
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Autant c'était assez intéressant humainement, avec un brassage humain et social qu'on ne retrouve sans doute pas dans les facs parisiennes, autant j'ai souvenir que ça parasitait pas mal le déroulement des cours et des TD, où le travail des étudiants est primordial. Les méthodes d'enseignement en histoire sont telles que si l'étudiant qui doit préparer un document pour un TD le fait mal ou ne le fait pas, tous les autres vont avoir une lacune que le prof aura du mal à réparer dans le temps qui lui reste. Au final, un certain gâchis je pense pour tous ceux qui n'avaient pas trouvé "leur place" en histoire et partaient après 2, 3 ou 4 années de Deug. Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus.<br />
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Mon expérience de monitrice en fac "banlieusarde" maintenant : beaucoup d'étudiants, là aussi, qui ne savent pas pourquoi ils sont là. Besoin d'un diplôme quelconque. Besoin d'une bourse aussi, pour beaucoup. Besoin d'un visa pour quelques uns. Sur 3 ans de monitorat, j'ai du avoir au maximum 20 étudiants vraiment intéressés, dont peut-être la moitié finiront leur cursus historique avec un diplôme à bac + 5. J'ai beaucoup d'étudiants en 1ère année qui sont partis soit en cours d'année, soit en fin, pour directement travailler ou faire une formation plus employable, et très franchement je ne pouvais que les y encourager. Pour la poignée d'étudiants qui aiment leur cursus, ça vaut le coup de se donner à fond. Mais c'est très étrange de se retrouver devant une quarantaine de personnes totalement inintéressées, en sachant qu'on aura beau faire le cours le plus passionnant du monde, rien n'en sortira. À la limite, ça n'était même pas le diplôme qui les intéressait, c'était d'avoir 1 an de passé, 1 an où ils savaient où ils étaient, avant de se retrouver perdus dans le monde du travail. <br />
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Tout cela n'est pas très réjouissant... En tous cas si je ne me prononce pas sur la réforme actuelle dont je n'ai que des échos contradictoires, je remarque qu'une fois de plus le problème fondamental de l'orientation des étudiants et de l'inadéquation profonde entre notre système de formation et le monde réel n'est pas réglé. Entre pragmatisme et idéalisme, pour ma part j'ai fini par choisir, au prix de pas mal de renoncements. Mais apparemment ça n'est pas demain la veille que les étudiants auront réellement la possibilité de faire leur choix de vie de façon sereine et profitable. Dommage. </p>Un problème de signal - Ludourn:md5:3cdcb7a03575744cfaa7903b2acd149e2009-05-11T05:03:13+00:002009-05-11T05:03:13+00:00Ludo<p>Ca sent la L3 de tele6 emmeline, non? C'est bien comme formation? (J'aimerai m'y inscrire l'an prochain)<br />
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Bref... Pour ce qui est de passer en conditionnel (en quelque sorte) c'est clairement impossible pour plusieurs catégories d'élèves:<br />
- Ceux qui souhaitent intégrer une écoles ou une autre fac.<br />
- Ceux qui bossent en plus des études qui ne pourraient suivre un "double semestre".<br />
- Ceux qui ne sont pas (encore?) passionnés (même raisons). En effet, j'ai remarqué que beaucoup d'élèves d'économie se révélaient tard.<br />
- Ceux qui ont des difficultés (si en plus ils ne sont pas passionés et veulent intégrer une autre fac, ils sont dans la m****).<br />
- Ceux qui partent à l'étranger (pour reprendre un commentaire précédent).<br />
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Tout ça représente quoi... 40% des L1/L2? Déjà que le taux d'échec est énorme pour ces années...<br />
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Je pense qu'une solution serait en effet celle des examens à correction bienveillante combinés avec des cours de soutiens/rattrapage donnés durant l'été pour aider à passer le cap avec d'éventuels rattrapages ou pour l'année suivante.<br />
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[Mode Coup de gueulle trollesque= ON]<br />
Quand je vois que je suis en spé économétrie et que j'ai loupé la quasi-moitié de mes cours dans cette matière j'ai envie de demander un remboursement des frais de scolarité et d'une partie de mes impots!<br />
Quand ya des grèves de transport la RATP rembourse une partie de la carte orange, non?<br />
[mode Coup de gueulle trollesque=OFF]</p>Un problème de signal - Emmelineurn:md5:bfe3a7dced26fd3b3c624b5d11c3e5912009-05-07T11:29:13+00:002009-05-07T11:29:13+00:00Emmeline<p>Je confirme pour les maths... je ne suis personnellement pas concernée, suivant une formation à distance, mais je cherche encore la moindre intersection non vide entre la topologie du premier semestre et le module de "processus et simulation" du second. Il semble en revanche que les facultés de mathématiques soient moins bloquées que celles de lettres - il serait intéressant d'essayer de croiser l'importance du contenu par rapport au diplôme creux et le pourcentage de bloqueurs. Voyant que j'écris chinois, je m'explique : de nombreux étudiants en licence envisagent de passer le CAPES, qui porte généralement sur un programme précis. Peu importe finalement de ne pas avoir suivi un seul cours d'histoire de l'Egypte antique si celle-ci n'est pas au programme du CAPES de l'an prochain - en revanche, il importe beaucoup d'avoir validé ce cours pour pouvoir s'inscrire à la préparation du CAPES...</p>Un problème de signal - Mathieu P.urn:md5:5e64dc43a722370a7e8f9ac5820e6cf92009-05-07T11:00:35+00:002009-05-07T11:00:35+00:00Mathieu P.<p>Merci d'apporter le regard d'autres disciplines. En histoire, effectivement, cela pose un gros problème. Est-ce que je dis sur le comportement des étudiants, intéressés uniquement par le diplôme, et très peu par les contenus, se vérifie aussi dans cette discipline ?</p>
<p>Pour les BTS et IUT, il y a aussi une différence importante entre disciplines : en économie à Paris, les étudiants sont de toutes manières là parce qu'ils n'ont pas été pris dans de telle formations (en tous cas pour une majorité d'entre eux).</p>Un problème de signal - Sereinurn:md5:5156b0b29ecd4a179c4982dcd72683542009-05-07T01:11:10+00:002009-05-07T01:11:10+00:00Serein<p>"les enseignements sont au moins en partie redondants d'un semestre sur l'autre" --> Hum... dans une discipline comme l'Histoire ça n'est pas du tout le cas. Tu vas étudier, par exemple, l'histoire grecque et le moyen-âge au premier semestre, et la Révolution française et l'Egypte antique au second. C'est particulièrement le cas en L1 et L2 où, sur les deux années, tu balaye le maximum de périodes historiques, à raison de 2-3 grosses périodes par semestre. <br />
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En gros, supprimer toute évaluation de ces semestres revient à accepter qu'il y ait un certain nombre de "trous" dans la formation généraliste de l'étudiant, qui ne sera pas rattrapable après puisque la L3 se spécialise déjà nettement plus, avec une approche plus thématique que chronologique.<br />
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Je vois ça du petit bout de ma lorgnette d'historienne un peu sortie de ce monde universitaire, mais ça pose un problème je crois. <br />
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Après, pour ce qu'en disent les étudiants... les réactions que je vois autour de moi sont assez désabusées, et les étudiants en L1 ou L2 que je croise pensent déjà que leur année est fichue. Certains sont prêts à retenter l'an prochain, d'autres pensent se diriger vers des formations type BTS. Ça n'est certainement pas représentatif de l'ensemble des étudiants, mais ça m'a frappé de voir cette désillusion au sujet de l'université.</p>Un problème de signal - Mathieu P.urn:md5:098c534e64cf94a426cb51e39498bb4c2009-05-05T13:39:17+00:002009-05-05T13:39:17+00:00Mathieu P.<p>En rédigeant ce billet, j'ai oublié de dire une chose : pour ce que j'en ai vu, les étudiants sont dans leur immense majorité (en L1 et L2 en tous cas) du côté de la théorie du pur signal. Je me demande si les choix des étudiants en AG reflètent ce biais.</p>Un problème de signal - Zelittleurn:md5:6b73a93d8b38db51e320c29dd39c12972009-05-04T23:26:53+00:002009-05-04T23:26:53+00:00Zelittle<p>Billet et questionnement intéressant, d'autant que je suis étudiant en 2eme année de Sciences Eco à l'université Lyon 2, une université très mobilisée dirons-nous, avec un blocage quasi-ininterrompu depuis 7 ou 8 semaines. Je n'ai pas de solution miracle mais la meilleure me paraît être celle d'examens avec une "correction bienveillante". <br />
Refaire des examens portant sur le programme de S1 ne me paraît pas juste pour les étudiants en difficulté au S1 (en gros, ceux qui n'ont pas eu la moyenne, et ils sont nombreux) car ils auront beaucoup de mal à obtenir de meilleures notes (seule option pour valider leur année) dans des matières qu'ils n'ont pas travaillé depuis 4-5 mois et dans lesquels ils n'ont pas brillé. <br />
Quant à la proposition de faire passer les examens du S2 en S4, ça paraît impossible au niveau pratique pour une raison, qui me concerne personnellement: les départs à l'étranger. De nombreux étudiants vont partir dans une université étrangère l'an prochain (entre 800 et 1000 étudiants je dirais, sur un total de 25 000), ce qui exclut la possibilité pour eux de passer des examens au S4 en France.<br />
Mais bon, il n'y a pas de solution parfaite... Et d'ailleurs, chaque composante a son propre avis sur la validation du semestre (les responsables d'Eco ne veulent pas entendre parler d'une validation automatique) alors que c'est au niveau universitaire que la décision sera prise. <br />
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A bientot,<br />
Zelittle</p>De la LRU à la réforme actuelle - ALCurn:md5:de85ff3f5d752a078b7e46f249b872382009-04-22T13:16:54+00:002009-04-23T14:43:11+00:00ALC<p>Bonjour, <br />
Je suis globalement d'accord avec vous. S'inspirant de modèles étranger qu'il n'a pas compris, le gouvernement prétend promouvoir l'autonomie des universités et de la recherche, alors qu'en réalité il veut mettre en place un modèle dirigiste qui serait un désastre (cf. l'ANR ...). Malheureusement, la contestation a été capté par une frange extrêmiste des enseignants chercheurs qui défend un modèle ultra-corporatiste et clientèliste tout aussi inefficace. <br />
Finalement, les personnes qui défendent un modèle d'autonomie universitaire avec une régulation par les pairs et le marché se retrouvent écrasé par cet affrontement et incapable de faire entendre leur voix. <br />
Cordialement,<br />
ALC</p>De la LRU à la réforme actuelle - Thomasurn:md5:647e519053fa6d6298265baa8a26229c2009-04-11T11:04:00+00:002009-04-11T11:04:00+00:00Thomas<p>Merci pour l'éclairage.</p>Réforme des concours : pourquoi un tel silence ? - Passanturn:md5:33af539b8ea2af3bf8c5ae9d2af0f1132009-03-18T16:57:31+00:002009-03-18T16:57:31+00:00Passant<p>J'admets bien volontiers qu'en ce qui me concerne, la lecture même très superficielle des manuels qu'on impose aux enfants dont je me fais un devoir de surveiller la scolarité me semble suffire à comprendre quel est le rôle de parent que le soin que j'ai à apporter à mon intérêt me dicte.<br />
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Mais il est vrai que je ne vois pas de raison de m'intéresser aux mécanismes de sélection ou de formation des enseignants puisque les enseignants dispensant l'enseignement aux élèves qui m'intéressent s'imposent à moi comme les programmes qu'ils subissent : dès lors, je perdrais du temps que je pourrai employer à des fins plus profitables à comprendre quelque chose auquel je ne peux rien changer.</p>Réforme des concours : pourquoi un tel silence ? - Passanturn:md5:48b0dccfb20073770e838fa5d17459b92009-03-18T12:32:08+00:002009-03-18T12:32:08+00:00Passant<p>Le débat de terrain sur l'école n'a jamais été aussi riche et dense que depuis internet, la familiarisation des enseignants avec ses techniques, et les revendications nombreuses et à peu près continues du corps enseignant depuis 2002, les nuits des écoles et autres débats. Et je parle bien d'un dialogue direct entre enseignants et parents.<br />
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Je crois du coup qu'il est très imprudent de parler de manque d'information du public. Ou de manque d'intérêt d'une fraction très significative de la population pour l'éducation, c'est à dire l'avenir de leurs enfants, c'est à dire le leur. Par exemple, je crois au contraire que le public dispose certainement d'une opinion bâtie sur la confrontation de très nombreux éléments dont certains jouissant d'une très grande autorité quand à l'apport du système de sélection des enseignants à la qualité de l'éducation reçue par leurs enfants.</p>